Ce n'est pas dans mes habitudes...

Publié le par Faerithil

de rendre hommage à une célébrité sur ce blog mais il y a des exceptions, des hommes d'exception, qui mérite un article de ma part.

Aujourd'hui, un grand homme de confession catholique (ce qui est plutôt rare) vient de nous abandonner. Cette homme issu d'une famille bourgeoise lyonnaise a choisi d'investir toute son âme dans des combats chers à son coeur.
Après avoir voulu passer sa vie à méditer dans un monastère capucin, une puissance divine l'a fait sortir de ce lieu de réclusion volontaire car il avait de grands combats à mener. Il fut ordonné prêtre en 1936 et son premier combat commença, lors de la Seconde Guerre Mondiale puis de l'Occupation, dans la Résistance où il aida tous les persécutés par le régime nazi. Mais son véritable combat début ce fameux Hiver 54, gravé dans toutes les mémoires (même de ceux qui n'ont pas vécu cette période difficile), où il appela la France entière a une solidarité envers les plus démunis: « l'insurrection de la bonté ». Quelques semaines après, il fonde Les Compagnons d'Emmaüs.
A la fin du XXe siècle, il commet l'erreur de soutenir Roger Garaudy, un ami proférant des propos négationnistes, et il se voit contraint de se retirer temporairement de la scène médiatique.

Ce fut un très grand homme que les français n'oublieront sans doute jamais. Il a fait beaucoup pour les plus démunis et son combat se poursuivra. Il fut également un de ces rares hommes d'Eglise a vivre avec son époque notamment en se prononcant pour l'ordination des hommes mariés et des femmes; en soutenant sans réserve la promotion de l'usage du préservatif dans la lutte contre les maladies vénériennes et le SIDA, affirmant sans cesse « qu’il faut regarder les problèmes en face »; et en étant tolérant vis-à-vis de l'homosexualité (dans son mémoire, il s'est notamment dit non opposé à l'homoparentalité, à condition que les enfants ne subissent aucun préjudice psychologique ou social et explique notamment son opinion sur le fait « qu'un modèle parental classique n'est pas nécessairement gage de bonheur et d'équilibre pour l'enfant ».

Publié dans Il faut en parler

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Ca, c'est clair. Pour une fois qu'un homme d'Eglise vivait avec son temps, et pas 5 siècles en arrière...
Répondre
F
Sûr qu'il y en a d'autres comme lui !